MAI 2022
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Temps de lecture : 4 minutes
D’habitude, les crises se succèdent. Aujourd’hui, elles s’accumulent. Mais nous sommes confiants en l’avenir. Nous sommes forts collectivement. Comme lors des trois confinements, vous pouvez compter sur l’entraide de notre communauté pour surmonter cette période inédite.
Pierre, Jérémy et Pierre-Antoine, fondateurs de Libeo
Nous avons deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. Par laquelle voulez-vous commencer ? La mauvaise ? Ok. L’économie va ralentir. La bonne ? L’économie va ralentir. Vous ne nous suivez pas ? Une mauvaise nouvelle (à court terme) peut être une bonne nouvelle (à moyen terme). On vous explique.
L’économie française a stagné au premier trimestre (0% de croissance). Pire, la contribution de la seule demande intérieure finale hors stocks a été négative de -0,6 point. C’est un indicateur important pour les économistes car il permet de mesurer le dynamisme de la consommation et de l’investissement. Dans le même temps, les prix poursuivent leur folle ascension. En avril, l’inflation a atteint 4,8 % sur un an. La dernière fois que c’est arrivé, Laurent Fabius était Premier ministre, Apple venait de lancer son premier Macintosh et Madonna cartonnait avec Like a Virgin. C’était en 1985. Ça ne nous rajeunit pas. Dans les prochains mois, la faible croissance et la forte inflation vont encore être la norme.
La bonne nouvelle, c’est que l’économie a besoin de ralentir pour que l’inflation chute. Il n’y a pas d’autre solution. IL LE FAUT. C’est le seul moyen de réduire la pression qui a créé des tensions un peu partout, en particulier au niveau des chaînes logistiques. Les banques centrales sont aussi à la manœuvre pour réduire l’inflation en augmentant les taux directeurs (ce sera bientôt le cas en zone euro).
La hausse des taux combinée à la baisse du pouvoir d’achat va aboutir à une chute de la demande mais qui permettra à moyen terme de renouer avec une inflation basse et de revenir à des niveaux de croissance plus sains. Pendant quelques mois, ce sera difficile pour tout le monde. Mais c’est transitoire (le mot à la mode !). Bref, ce qui arrive est un mal pour un bien !
Après avoir fait du surplace (+1 %) entre 2014 et 2020, les salaires devraient croître en moyenne de 3 % cette année selon la Banque de France (sous l’effet des négociations de branche et des trois revalorisations du SMIC sur les huit derniers mois). En tant que chefs d’entreprise, nous sommes confrontés à une forte pression pour augmenter les salaires. Mais ce qu’on ne dit pas assez, c'est que notre pouvoir en la matière est en réalité limité. Nous avons demandé à notre économiste-maison de se pencher sur le sujet.
Il a pris par défaut la situation d’un célibataire sans enfant et fait des simulations en se basant sur les sites de l’URSSAF et de la CAF*. Par exemple, si nous décidons d’augmenter de 1 000€ par mois un salarié au SMIC, celui-ci ne gagnera que 212€ net en plus à la fin du mois (après impôt sur le revenu et versement de la prime d’activité). La taxation marginale de la hausse de salaire est de – tenez-vous bien - 79 % (soit 788€) ! Difficile de faire pire. Si l’augmentation est inférieure, supposons de 300€ par mois, le salarié ne touchera que 75€ en plus. Même pas de quoi couvrir ses frais de transport. OUI, il faut augmenter les salaires ! Mais il faut peut-être s’interroger sur notre système socio-fiscal aussi.
*Les simulations ne tiennent pas compte de l’impact des impôts indirects (TVA, par exemple), des exonérations de taxe d’habitation sous condition de revenu, ou encore de l’accès à un logement social sous conditions de revenus etc…
C’est le pourcentage de factures qui sont payées en retard en France. Les retards de paiement augmentent à eux seuls les probabilités de défaillance d’entreprise d’un tiers et provoquent en moyenne 50.000 destructions d’emplois par an. C’est énorme. Le sujet est sensible en ce moment puisque les délais de paiement s’allongent dans certains secteurs du fait de la crise, ce qui peut mettre à mal la trésorerie de beaucoup d’entreprises. Des mesures existent pour éviter ou régler ces litiges : service de médiation de Bercy, création d’un label Relations fournisseurs, « name and shame » (les noms des mauvais payeurs signalés sont publiés par la Direction générale de la Concurrence). Mais c’est insuffisant. Il faut aller plus loin : l’État doit plus systématiquement faire appliquer la loi et il faut surtout intégrer de la confiance et de l’empathie dans les relations client-fournisseur. C’est ce que nous mettons en pratique chez Libeo, où se faire payer plus vite et sereinement est tout à fait possible.
3 millions
Elle est enfin sortie ! De quoi ? Notre sélection musicale de l’été, pardi ! N°3 : SloMo interprété par la chanteuse d’origine cubaine Chanel. Si, comme nous, vous avez regardé l’Eurovision, vous n’avez pas été insensible à la chorégraphie qui n’est pas sans rappeler les interprétations de Britney et de J.Lo (même si elles sont inégalables !). C’est entraînant. Parfait pour décompresser. N°2 : Provenza, de la chanteuse colombienne Karol G. Nous l’avons découvert grâce à Barack Obama. Elle figure en bonne position dans sa sélection musicale de l’été 2022 sur Spotify. C’est ultra-consensuel (c’est du Obama !). Mais frais et estival. Clapotement des vagues, chant des oiseaux, tout est réuni pour nous projeter sous les tropiques. N°1 : Nos plus belles années de Grand Corps Malade en duo avec Kimberose. C’est le tube de l’été que nous écouterons à la plage. Deux voix puissantes et singulières. De la musique soul. Des paroles qui nous rappellent l’importance d’apprécier le temps présent. Nous sommes fans. #MerciPourCeMoment
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